Exemplarité et réactivité pour Semardel qui a signé dès le 1er septembre un accord pour la mise en place du télétravail avec l’ensemble des syndicats. Après avoir établi un retour d’expérience sur le télétravail imposé par la crise sanitaire, les partenaires sociaux et la direction de l’entreprise ont décidé de pérenniser le dispositif
Pour, Bénédicte Maine, directrice des Ressources Humaines, cet accord est la preuve que l’entreprise ne cesse d’évoluer dans son organisation du travail.
« Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, Semardel a dû recourir au télétravail pour la première fois afin d’assurer la continuité de ses missions de service public tout en protégeant ses salariés (…) ça a été l’occasion d’engager une réflexion quant à l’opportunité de l’intégrer dans notre organisation en veillant à la compatibilité avec nos métiers et à la préservation du lien social entre nos collaborateurs. 80% des métiers de l’entreprise ne peuvent pas se faire à distance, nous avons donc réfléchi à un modèle sur mesure et dans le respect d’un juste équilibre entre les fonctions « télétravaillables » et celles qui ne le sont pas. »
C’est après une enquête menée pendant l’été auprès des collaborateurs de l’entreprise – qu’ils aient télétravaillé ou non – et des négociations avec les partenaires sociaux, que l’accord collectif a été signé le 1er septembre dernier pour une mise en œuvre immédiate.
Denis Duplessier, directeur général de Semardel, salue la qualité et la maturité du dialogue social qui ont débouché sur cet accord, « l’entreprise joue la carte de la confiance. C’est une amélioration des conditions de travail pour celles et ceux qui pourront et souhaiteront y souscrire et c’est aussi un facteur d’attractivité pour l’entreprise en permettant d’attirer de nouveaux talents et de fidéliser les collaborateurs. »
La volonté de Semardel d’intégrer le télétravail pour les postes éligibles dans son organisation devra donc répondre à des règles internes, sur la base du volontariat et pour deux jours maximum par semaine. A l’issue de la première année de mise en œuvre la direction et les partenaires sociaux établiront un bilan de cet accord.