Chaque matin du lundi au samedi voire même le dimanche, dès 4h15 du matin, le ballet des camions bennes commence depuis les dépôts (de l’Ecosite ou des sites déportés) vers les villes et villages pour le « porte à porte », les entreprises ou les déchèteries. Une activité qui a beaucoup évolué.
David et Brahim constituent une de nos équipes de collecte et, depuis 17 ans dans le métier, ils ont vu les pratiques évoluer, « on ne porte plus les poubelles et c’est interdit de les vider à la main. Dans notre secteur de collecte les poubelles sont pucées. On doit les accrocher pour les lever parce que nous sommes dans un système qui comptabilise les levées. »
Mais cela reste un métier physique qui nécessite « d’être en forme et résistant, vigilant et avoir les yeux partout » surtout quand les conditions météo se dégradent.
L’organisation de la collecte et du traitement des déchets est devenue très réglementée, avec pour conséquence de dégrader les relations avec les habitants : « on discute parfois avec les gens chez qui on ramasse les poubelles mais pas tous. » Pas facile de s’expliquer donc.
Ces difficultés se surmontent par un travail de pédagogie et d’explication mené avec les collectivités. Nos équipes connaissent le terrain, ce qui permet de nourrir un dialogue constant. Certaines collectivités restent dubitatives face à ce modèle préconnisé par l’ADEME. Quels que soient leurs choix, Semardel s’adapte et les met en œuvre, au quotidien.